Indemnité, logement : quel niveau de vie les volontaires ont-ils en mission VSI ? Comment les volontaires sont-ils accompagnés sur le terrain par notre ONG humanitaire chrétienne ?

En mission, le volontaire a des conditions de vie « modestes mais justes ». Matériellement, qu’est-ce que ça veut dire ?

Le logement, généralement fourni par le partenaire, est indépendant et dispose des commodités classiques du pays de mission. Il est adapté au profil de ses occupants : célibataires, couple ou famille.

L’indemnité, calculée en fonction du niveau de vie du pays, couvre les frais nécessaires à la vie quotidienne en mission.
Le volontaire vit donc au plus proche de la population, dans la simplicité mais sans excès de dépouillement, pour être disponible à sa mission.

Associations catholiques, évêchés, diocèses ou congrégations religieuses, les partenaires auprès desquels nos volontaires sont envoyés en mission sont tous rattachés à l’Eglise catholique. Les projets qu’ils portent sont variés : santé, éducation, formation, agriculture, gestion de projets, animation sociale, construction… , … Ils prennent place dans des structures qui vont de la ferme-école au dispensaire en passant par une biscuiterie ou un chantier de cathédrale !

Plongez dans les missions de nos volontaires, découvrez le témoignage de nos partenaires en vidéo.

En savoir plus sur nos partenaires.

Un fameux proverbe africain affirme que « tout seul on va plus vite, à deux on va plus loin ». Fidesco en est convaincu et c’est pour cela qu’en mission, on n’est jamais seul ! Les célibataires sont envoyés en binôme : une réalité bénéfique autant d’un point de vue sécuritaire qu’humain.

Découvrez le témoignage de nos volontaires en binôme :

Les volontaires Fidesco travaillent dans des structures locales. Ils ont leur propre logement. Ils sont appelés à vivre au plus près des habitants de leur lieu de mission, et à aller à leur rencontre, afin de tisser des liens fraternels.

Découvrez les joies et défis de l’interculturalité : nos volontaires témoignent dans le podcast Cœur de mission.

Un couple de bénévoles est affecté à chaque pays de mission. Les Responsables Pays visitent chaque année les volontaires sur le terrain et sont en lien régulier avec eux par téléphone. Leur connaissance du pays font d’eux un soutien précieux. Ils sont le lien privilégié des volontaires avec leur partenaire, qu’ils connaissent bien.

L’équipe du suivi des volontaires assure également, depuis Paris, un accompagnement constant, notamment sur les questions administratives. Elle travaille en lien avec les ambassades françaises et le Ministère des affaires étrangères.

Découvrir l’équipe.

Sur le terrain, les volontaires bénéficient de nombreux outils pour assurer leur sécurité : système de veille du Ministère des Affaires étrangères (MEAE), assistance pour les cas d’urgence et de rapatriement. De plus, une ligne d’urgence est assurée par l’équipe 24h/24 et 7j/7, tout au long de l’année. L’équipe est aussi en lien permanent avec le MEAE et les ambassades françaises et s’enquiert quotidiennement de l’actualité politique, sociale, économique et environnementale de chaque pays de mission.

Chez Fidesco nous travaillons sur des missions de développement qui s’inscrivent, par définition, dans la durée et la stabilité. Fidesco n’agit pas dans des missions d’urgence ou de post-urgence liées à des conflits ou des catastrophes naturelles ou sanitaires.

L’équipe Fidesco, en lien permanent avec le Ministère des Affaires Etrangères et les ambassades françaises des pays dans lesquels les volontaires œuvrent, s’enquiert quotidiennement de la situation et de l’actualité politique, sociale, économique et environnementale de chaque pays.

Chez Fidesco, une phrase revient souvent pour décrire l’expérience de la mission : « Modeste mais juste. » Ce principe résume l’état d’esprit qui guide nos missions.

Une vie modeste signifie que vous vivrez simplement, au plus proche des populations que vous venez servir. Par exemple, vous ferez vos courses au marché local et utiliserez les moyens de transport en commun disponibles sur place, plutôt que de vivre comme un expatrié avec des standards élevés. Cette simplicité favorise une réelle immersion et un partage authentique avec les communautés locales.

Une approche juste implique toutefois de trouver un équilibre. Il ne s’agit pas de reproduire les conditions de vie exactes des populations locales si celles-ci sont particulièrement précaires. Nous veillons à mettre nos volontaires dans des conditions qui permettent une mission durable et épanouissante.

Un encadrement rigoureux pour faciliter votre mission
En tant que volontaire de solidarité internationale (VSI), votre statut est strictement encadré. Ainsi, lorsque vous partez avec Fidesco :

  • Vous percevez une indemnité mensuelle pour couvrir vos besoins sur place.
  • Vos billets d’avion aller-retour sont pris en charge.
  • Une assurance rapatriement est souscrite pour vous.
  • Vous êtes affilié à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger) pour vos dépenses de santé.

 

Dès votre départ en mission, Fidesco prend en charge tous les aspects logistiques et administratifs nécessaires, à l’exception des éventuelles dépenses personnelles durant vos temps de vacances.

La prise en charge médicale pendant une mission suit des étapes claires, adaptées et encadrées.

En mission, vous serez conseillé par les volontaires précédents ou par des personnes connaissant bien le pays, qui pourront vous orienter vers des professionnels ou des structures de santé de confiance. Vous aurez ainsi accès aux soins dans des cliniques, hôpitaux ou centres médicaux locaux adaptés à votre situation.

En cas de besoin d’un accompagnement médical plus important, Fidesco est à vos côtés pour vous orienter grâce à sa connaissance approfondie du pays et des infrastructures de santé disponibles.

Si une situation grave survient, Fidesco met à disposition une assistance d’urgence. Vous pourrez contacter un numéro dédié, accessible 24/7, pour être orienté par des médecins vers les structures de soins appropriées. Dans les cas les plus sérieux, un rapatriement médical peut être organisé pour garantir votre sécurité et votre santé.

S’engager dans une mission avec Fidesco implique une véritable disponibilité, tant sur le plan personnel que géographique. Cela suppose d’accepter de ne pas participer à certains événements qui se dérouleront au sein de votre cercle familial ou amical pendant la durée de votre mission.

En cas de situation exceptionnelle, telle que le décès d’un parent proche ou d’un frère ou d’une sœur, Fidesco peut organiser un retour temporaire en France. Toutefois, pour d’autres événements, comme le mariage d’un ami, la situation est évaluée différemment.

L’objectif principal d’une mission est de s’immerger pleinement dans une autre culture, auprès d’un peuple, à des milliers de kilomètres de chez soi, avec des conditions de vie souvent bien éloignées de celles auxquelles vous êtes habitué. Effectuer un retour en France pour une courte période, impliquant des coûts importants, peut être perçu comme incompatible avec l’esprit de disponibilité et d’immersion propre à la mission. Cela pourrait également nuire au sens que vous donnez à votre engagement.

Ainsi, la règle générale chez Fidesco est de ne pas revenir en France pendant la mission, sauf dans des circonstances graves et exceptionnelles.

La réponse est oui, et cela peut être une expérience formidable ! Accueillir vos proches sur votre lieu de mission leur permettra de mieux comprendre votre engagement et d’établir un lien précieux avec la vie que vous menez à l’étranger. Cependant, quelques recommandations sont importantes à prendre en compte pour que cette visite se déroule au mieux.

1. Une visite en mission, pas des vacances
Il est essentiel que vos proches comprennent qu’ils ne viennent pas en vacances, mais pour découvrir votre mission et le contexte dans lequel vous évoluez. Ils doivent se préparer en amont, en lisant par exemple vos rapports de mission ou en s’informant sur le pays et ses réalités. Certains lieux de mission nécessitent des trajets longs et parfois aventureux, incluant plusieurs heures d’avion et de transport local. Vos proches doivent être conscients de ces contraintes.

2. Prendre le temps avant d’accueillir des visiteurs
Il est recommandé d’attendre plusieurs mois, idéalement au moins six mois, avant d’inviter vos proches à vous rejoindre. Cela vous laisse le temps de vous acclimater à la culture locale, de maîtriser des éléments de la langue, et de mieux comprendre les réalités de votre mission. Cela vous permettra également de mieux accompagner vos proches en cas de difficulté, comme une maladie ou un imprévu.

3. Partager votre mission en toute sérénité
Une fois bien intégré, accueillir vos proches sera une occasion unique de leur faire découvrir votre quotidien et de partager avec eux la joie de votre mission. Cette expérience enrichira aussi vos échanges au retour, en renforçant leur compréhension de votre engagement.