Chacun a son périmètre mais nous avons de multiples interactions ensemble et nos collègues sont tous les mêmes. Le père Evêque valorise chacun de nous et surtout valorise beaucoup notre complémentarité homme-femme. Il n’est pas rare qu’il me dise « parles-en avec Madame Aubry » ou « demande son point de vue à Madame Aubry » sur un sujet a priori technique de mon domaine. Sophie m’aide à trouver le ton juste lorsque je rencontre des difficultés relationnelles, elle m’aide à ne pas être trop gentil, ni trop dur.
Elle m’aide aussi à prendre du recul quand le travail me dévore et m’empêche de dormir.
La pression a été forte pendant les mois de juillet et août car c’est une saison où les finances du diocèse sont au plus bas et pourtant il faut arbitrer des dépenses toutes légitimes et assurer les salaires de tous. Nous avions aussi la clôture comptable du diocèse le 31 aout et je voulais faire passer des réformes d’organisation ayant des impacts majeurs pour le nouvel exercice comptable. Sophie et moi nous épaulons mutuellement pour ne pas baisser les bras devant le sentiment d’inutilité ou de manque de continuité dans nos actions.
Nous sommes deux petites gouttes d’eau qui manqueraient à la mer nous rassure l’Evêque…