Bureau d’Assistance Judiciaire pour les Prisonniers Démunis
Un projet créé par Fidesco en 2003
Un pays marqué par deux guerres civiles récentes,
qui ont mis un frein au développement
En 2003, des juristes congolais font appel à FIDESCO pour créer un service d’assistance judiciaire gratuite pour sauver des prisonniers, sans jugement car sans argent, dans des conditions de survie dramatique : Le Bureau d’Assistance Judicaire pour les Prisonniers Démunis (BAJPD) est né. Depuis, le BAJPD exerce ses activités au sein d’ADES-CONGO, Association de Droit Congolais, qui constitue une des branches de Fidesco à l’international.
Créé en 2003
Tous les observateurs sont unanimes à reconnaître la faillite et le dysfonctionnement de l’Etat et des services para étatiques de la RDC : absence d’équipement et de fournitures nécessaires au travail, pléthore de personnel peu ou pas rémunéré, ceci résultant en un monnayage quasi systématique des actes administratifs, non tenue d’archives et de procédures, absence de contrôle et de sanctions – tableau aggravé par la misère dans laquelle vit une partie de la population.
Pour les victimes
La justice congolaise fait partie de cet ensemble de structures étatiques dysfonctionnelles.
Les victimes sont les personnes les plus faibles, qui manquent de pouvoir ou d’argent pour influencer la justice ou simplement obtenir d’être jugés. Qu’ils soient accusés ou plaignants, le droit est rarement en leur faveur.
Ils perdent souvent leurs biens, voient échapper les indemnisations, sont gardés en prison indéfiniment. Ne pouvant travailler, n’étant ni nourris ni soignés par l’administration, beaucoup périssent de faim sans être même entendus
Nos missions
- Enfants des rues
- Animation sociale
- Alphabétisation
- Gestion de structure
- Gestion de projet
La République Démocratique du Congo
- 2,3 millions de km2
- 79 millions d’habitants :
- 4ème pays le plus peuplé d’Afrique
- 80% de la population en-dessous du seuil de pauvreté
- Un pays qui reste politiquement instable
Avril à juillet 1994 : génocide rwandais, qui fera 800 000 victimes.
Le nombre d’enfants des rues augmente de façon dramatique.