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La vie en mission, un jeu d’enfant ?

« Va, rends les autres heureux et tu connaitras la joie ! » Portés par ce slogan, nos volontaires partent sur le terrain avec la volonté de se mettre au service de la joie de ceux auxquels ils sont envoyés.
A quoi joue t on en mission humanitaire ?

Quel meilleur moyen que le jeu pour y parvenir ? Parties de cartes, concours sportifs ou jeux éducatifs, ils ne manquent pas de créativité pour se mettre au service des plus pauvres, au plus proche de leurs besoins et de leur vie. Nos volontaires sont envoyés en mission autour du monde, dans différents domaines, notamment la santé, l’éducation, l’agro-écologie ou l’animation sociale. Parmi tous ceux-ci, assis autour d’une table ou sur un terrain de foot, la mission se vit aussi au travers du jeu !

Laissez-nous vous guider, à la découverte des mille et une façons de faire grandir la mission par le jeu, autour du monde !

 

Les jeux en mission humanitaire de santé

 

En mission auprès des malades

Le jeu est vecteur de tant d’émotions… Pour des malades isolés, il se révèle une puissante source de réconfort où puiser les forces nécessaires pour hâter la guérison. Avec l’aide des volontaires présents à leurs côtés, ils retrouvent la volonté de s’ouvrir aux autres. Le jeu fait alors partie prenante des soins qui leur sont apportés.

Maria, une jeune handicapée d’Edenvale en Afrique du Sud l’a découvert, petit à petit avec l’aide de Camille. Elle qui était jusque là prostrée, “dans un coin de l’aile, derrière une table, le visage caché dans ses mains et tourné vers le mur” , s’est petit à petit ouverte aux autres. Dorénavant, dès qu’elle est libérée de son fauteuil roulant, Maria “s’empresse pour partir gambader, chercher les jeux et les explorer, aller chercher les objets interdits qui peuvent traîner, mais aussi venir me chercher.”

Dans les centres de santé, les interactions sociales sont un puissant facteur de guérison. Le foyer Saint Camille de Lellis à Avrankou, au Bénin en est un exemple. Ce centre accueille et soigne des personnes atteintes de troubles psychologiques. Les volontaires n’hésitent pas à proposer des temps de jeux pour les résidents. Anne-Sophie a ainsi instauré un créneau de jeu quotidien : un moment attendu de pied ferme par les malades du centre. En quelques mois, ceux-ci ont déjà bien pris leurs habitudes :

“L’après-midi, entre 15h et 17h, je continue à proposer des jeux et des coloriages. Chacun a pris ses habitudes et le centre revit au rythme de ses différents groupes :
– Il y a le groupe inconditionnel des dessinateurs-colorieurs avec en tête Lucie qui colorie consciencieusement un mandala par jour qu’elle me montre fièrement en fin de séance.
– Il y a le groupe des joueurs d’Awalé avec Fifamé qui me cherche partout, à la quête du fameux jeu, afin de jouer avec le vieux Barthelemy. Tous deux ensemble sont touchants et font craquer mon petit cœur.
– Il y a le groupe des joueurs de Dobble […]
– Il y a le groupe des joueurs d’Uno avec John et Bidémi. Tous d’eux s’installent sur un banc devant la chapelle et le centre vibre au son des éclats de voix et du rire bien reconnaissable de John. Parfois, je suis interpellée vivement « Anne-So, Anne-So !! » pour résoudre un conflit de règle du jeu pas encore bien assimilée par tout le monde. […]
– Il y a le groupe des joueurs de Ludo, qui ont bien du mal à me remettre les jeux en fin de journée tant les parties sont endiablées. Il faut savoir que le Ludo est un jeu que les Béninois affectionnent (sorte de petits chevaux béninois) et ils sont très sérieux lors de leurs parties.”

Et vous, quel groupe de jeux rejoindriez-vous ?

Faire grandir les plus jeunes

Faire grandir et éduquer les plus jeunes, c’est parfois faire preuve de beaucoup de patience, mais aussi d’imagination… Pour les volontaires, première étape : gagner la confiance des enfants qui leur sont confiés. Xavier et Albane, en mission dans une favela brésilienne à Salvador de Bahia, ont trouvé le moyen le plus efficace : “Nous commençons l’apprentissage des prénoms de ces 50 enfants, non sans difficultés et nous tentons de nous faire accepter par eux à grands renforts d’abraços (le câlin brésilien) et de jeux. Xavier, par exemple, oubliera rapidement la chaleur et la fatigue pour se lancer dans des parties de football avec eux ; en effet, rien de mieux ici pour se faire des copains.”

En classe, en soutien scolaire ou en centre social, on apprend aussi en s’amusant. Elisabeth, en mission à Concepcion au Chili, avec son mari Pierre, en a fait l’expérience avec l’un de ses élèves du soutien scolaire :

« Jahir, 12 ans, passe son temps à jouer sur son téléphone. Elisabeth lui avait proposé de l’aider en anglais pour mieux comprendre et profiter de ses jeux qui sont pour la plupart en anglais. Au début c’était nouveau, il était donc curieux. Mais au fur et à mesure du temps, il lui était de plus en plus dur de poser son téléphone. Elle l’a alors invité à se lever et à faire le cours sous forme de petites scénettes. Avec les encouragements de Tia Beatriz il se sentait fier et l’envie a ressurgi. Mais cela n’a tenu que quelques rencontres. Elisabeth a donc fabriqué des dizaines de cartes avec des images, des questions, des réponses… sur les bases et sur le sujet qui lui tient à cœur : les jeux vidéo. »

Mais faire grandir les plus jeunes passe aussi par le dialogue instauré avec leurs parents. Martine et Gilles, en mission en Angola, ont ainsi été appelés par leur partenaire local, convaincu que la cellule familiale est le terreau de l’éducation des enfants. Ils nous racontent : « Padre Matias me sollicite afin de donner quelques conseils utiles pour consolider les liens familiaux qui peuvent être parfois malmenés. Le lendemain matin, animation sur le thème « les parents jouent avec leurs enfants ». Pour cela, j’ai préparé de multiples jeux et de courtes activités qui permettent aux familles de partager quelques instants de complicité et pour certains de favoriser une relation naissante. Les enfants sont heureux de voir qu’on peut leur apporter autant d’attention ! Et les jeunes parents s’amusent aussi ! »

 

S’intégrer dans le voisinage

Pour Mériadec, en mission à Madagascar, la mission, c’est aussi les courses de vélo avec les enfants sur le chemin allant “du foyer Manasoa jusqu’au centre tuberculeux” ou encore, les nombreuses parties de pétanque, qu’il qualifie de “sport national”, disputées par les jeunes handicapés du foyer sur fond de musique locale, pour l’ambiance !

Eh oui ! La mission, c’est aussi vivre avec ses voisins et ses collègues, pleinement intégrés à la vie de son quartier. Le jeu, est alors un canal pour prendre pleinement part à la vie locale. En mission, la vie professionnelle et la vie personnelle sont souvent largement imbriquées. Lors de leur temps libre, les volontaires retrouvent leurs voisins, les enfants du quartier et les jeunes du village pour des parties de cartes endiablées ou des jeux traditionnels locaux. Il y a les classiques Uno, les courses de vélo ou encore l’awalé, un jeu que l’on retrouve au Bénin, en Côte d’Ivoire et jusqu’au Rwanda !

Et pour cela, rien de mieux que de laisser les enfants venir à soi ! Mayeul et Sibylle, observent ainsi avec amusement les enfants du foyer de Maseru, au Lesotho, investir les abords de leur maison pour leurs jeux : “Si cela nous oblige à enjamber un certain nombre d’objets plus ou moins identifiés lorsque nous sortons de chez nous, cela nous permet surtout de partager leurs jeux et prouesses !” Un bon moyen de mieux connaître ceux qu’ils sont venus servir, en partageant des moments gratuits avec eux.

 

Autour du monde, la mission se vit donc aussi au travers du jeu, au service des plus jeunes comme des plus âgés. Le jeu est vécu comme un canal unique de joie, de rencontre, d’apprentissage et de développement de chaque personne. Il permet le lien social entre bénéficiaires et volontaires, mais aussi entre les différents membres de la famille Fidesco.

Alors, qui sera de la partie ?

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