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Candé —Une situation confortable, une famille de quatre enfants en bas âge, ils prennent une décision. Quitter le territoire pendant deux ans. Direction la Colombie, en famille.
Article : Ouest-France- Candé
Les gens d’ici
Nicolas Cailleau exerçait encore tout récemment son activité d’ostéopathe à Candé. il a fermé son cabinet. Sylvain Guiné, le remplacera bientôt. La famille Cailleau et ses quatre enfants s’envoleront, en septembre, vers Bogota, en Colombie. Dans le cadre d’une mission humanitaire avec l’organisation non gouvernementale (ONG) catholique Fidesco. « Nicolas travaillera en tant qu’ostéopathe auprès d’enfants handicapés, au sein de l’ensemble paroissial Espiritu Santo, dans le quartier défavorisé de Ciudad Bolivar », explique Marie-Adélaïde, son épouse.
Elle, sera en mission pour le Vicariat Territorial Saint-lsabel de Hongrie et Fundacio. «Je participerai à la mise en place d’un nouveau projet social dans le quartier pauvre de Ciudad Bolivar. »
« Sortir de nos canapés »
Un projet qui vise à aider les jeunes du quartier à sortir de la marginalisation, de l’exclusion et de la pauvreté par la formation et l’accompagnement pour l’insertion socio-professionnelle (cours de langues, bureautique, entrepreneuriat, leadership, développement personnel, croissance spirituelle). Une décision familiale mûrement réfléchie, un cheminement. «Notre vision était justement de vivre ce temps en famille afin de rayonner dans notre mission. Cela peut par fois être un beau témoignage tant sur le point de vue de l’engagement spirituel que sur la vie de famille que nous menons. »
Nicolas Cailleau justifie cette décision : « On peut avoir du mal, d’un point de vue spirituel, à comprendre comment on peut quitter une situation stable comme la mienne. À l’invitation du pape François, nous sommes plutôt enclins à sortir de nos canapés. »
Et aux enfants, comment explique-ton cette décision ?
« Ils sont relativement petits, Céleste a 5 ans, Côme 3 ans, Teresa 2 ans et Zita 3 mois. Ils sont plus dans la joie de l’aventure et de la mission. » Il poursuit : « On leur dit que nous partons pour leur montrer comme il est bon de se donner pour les autres. Tout en sachant que, sur place, nous auront tout à mettre en oeuvre pour que nos enfants soient dans de bonnes dispositions. »
Ils sont une centaine de volontaires à partir cette année en volontariat de solidarité internationale, avec Fidesco,(en Afrique, Amérique du Sud, Asie).
Des choix audacieux et généreux qui pourraient aussi s’ouvrir vers Haïti, au Timor Oriental… Fidesco est reconnue par le ministère des Affaires étrangères. L’ONG travaille avec tous, sans distinction de religion, d’ethnie ou de culture.
« Être volontaire Fidesco, c’est entrer avec humilité et patience dans l’histoire d’autres hommes dans toutes leurs composantes :sociales, économiques, politiques, culturelles, ethniques et religieuses », termine Nicolas Cailleau.