A 13 000 km de la France, dans l’archipel indonésien, huit volontaires sont aujourd’hui en mission. Ils sont tous professeurs au Timor Oriental. Cette petite île méconnue se trouve entre deux géants : l’Indonésie et l’Australie.
Dans quel contexte s’insèrent les volontaires ?
Colonisée par les Portugais jusqu’en 1975 puis envahie par l’Indonésie la même année, le Timor Oriental appelé aussi Timor Leste, n’est indépendant que depuis 2002. En pleine construction, l’éducation au Timor est une priorité. Dans ce pays, 98% de la population est catholique. Aux côtés de l’Etat, l’Eglise est bien engagée dans ce processus de construction. Depuis six ans elle fait appel à Fidesco pour envoyer des volontaires compétents qui l’aident à mener à bien les projets qu’elle a lancés.
Que font les volontaires sur place ?
A Dili, la capitale du Timor, à Baucau, ou à Lete-foho, les volontaires Fidesco sont professeurs d’informatique, d’anglais, de chimie. Ils tentent de vivre au plus proche des populations qu’ils sont venus servir. S’investir dans les activités paroissiales, aller à la rencontre de leurs voisins, apprendre la langue locale – le tétoum – tous les moyens sont bons pour se faire apprivoiser par les Timorais, et vivre une vraie rencontre de l’autre dans sa différence culturelle.
Fidesco est heureux de vous présenter aujourd’hui, une série de reportages au cœur de la mission des volontaires au Timor.